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Narration
Longues chaines d’individus semblables, les salpes vivent en communauté et peuvent aussi s’individualiser. La chose la plus visible à travers leur tunique transparente, est un « nucléus » opaque, qui regroupe les viscères de l’animal.
Quelques millimètres pour les plus petites, 30 centimètres pour les géantes, les salpes se déplacent et se nourrissent en pompant de l’eau à travers leur corps tubulaires grâce à leurs ceintures de muscles.
Bien que d’apparence primitive ces salpes possèdent une bouche, un cœur, des branchies et même une sorte de placenta. Elles sont de proches ancêtres des poissons et des vertébrés.
Lorsque les algues microscopiques prolifèrent, les salpes s’en gavent et se reproduisent de façon asexuée et explosive. Une salpe solitaire bourgeonne une chaine de plusieurs dizaines de minuscules individus. ils grossissent… grossissent… jusqu’à la taille adulte. Certaines chaînes peuvent ainsi atteindre plus de dix mètres de long.
Bel exemple d’accord social: ces salpes enchaînées sont capables de synchroniser leurs contractions musculaires pour se déplacer dans les courants! Elles communiquent même entre elles par des signaux électriques.
Mais le lien qui les unit est fragile: un coup de mer et la chaîne finit par se disloquer. Chaque salpe – libérée – mènera une nouvelle vie et donnera naissance à une salpe solitaire qui bourgeonnera des chaines d’individus semblables.
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Production
CNRS
Original Idea
Christian Sardet
Director
Noé Sardet
Texts
Christian Sardet, Sasha Bollet
Images
Christian Sardet, Noé Sardet, Sharif Mirshak
Editing
Noé Sardet
Voice
Sasha Bollet
Sound Engineer
Noé Sardet
Creative Commons Licence :
Attribution Non-Commercial
No Derivative